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Index du forum  ~  Discussions générales  ~  "mais ah cool pas"

» Hug0
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 8665 Localisation: Bern, Schweiz
Jeu 02 Fév, 12 13:16, Répondre en citant
Merci, j'avais jamais lu ces faq Mr. Green

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» seshiru
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1818 Localisation: Bordeaux
Jeu 02 Fév, 12 17:53, Répondre en citant
OK lé gas voux m'aver bien u . C qend maime nulle lor' taugraf, on riskerè deuh ce comprandr traut fassileumand . Jeux suit tros inqult alaure jeu neu caunèt pat lé (movéz) rézon pou'rlékelleh on n'a impauser lor'taugraf, si vout pouvyer maiclérez.

Effectivement, j'ai fais une faute à "est" au lieu de "es", bande de canailloux !

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» troisieme type
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 6474 Localisation: Pays Cathare
Jeu 02 Fév, 12 18:03, Répondre en citant
J'crois qu'on va pas s'en sortir, avec ça...
Bon, à ceux qui ont des tracas d'orthographe, lisez! Ça ne donne pas la science absolue, mais ça permet de sentir quand un mot n'est pas "joli", comme il devrait l'être... Wink
Epi ça tombe bien, lire c'est agréable, et y'en a pour tous les goûts. Na.

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» OneyedJack
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 4437 Localisation: Lyon X Rousse
Jeu 02 Fév, 12 18:41, Répondre en citant
seshiru a écrit:
Pardon d'insister et je ne veux surtout pas que notre discussion au sujet de l'orthographe te dissuade de rester sur ce forum (d'autant plus que ça n'implique personne ici à part moi) mais écrire correctement, c'est comprendre les règles que l'on utilise et c'est se rendre maître de ce que l'on emploie. Par exemple quelqu'un qui ne connait pas toutes les fonctions d'un appareil argentique, qui ne sait pas utiliser correctement les vitesses et l'ouverture du diaphragme n'est pas maître de tout ce qui compose sa photo. A partir du moment où l'on maîtrise tout cela, on peut créer des effets volontaires mais là, il faut déjà être doué surtout en ce qui concerne l'écriture. Ceci étant dit, je m'excuse pour l'agression dès ton premier message et j'arrête ici mes commentaires en ce qui concerne l'orthographe.


Si, moi, ça m'implique aussi !!! Ou du moins ça m'intéresse et me fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à avoir du mal à comprendre un message sans virgules, points, majuscules, sauts de lignes... Et ou le son "é" est écrit invariablement... "é" !

L'écriture est un jeu, dans lequel chaque chose a sa place et sa fonction. Quand on s'y attache, c'est très dur de lire autrement.

Par contre, je ne vous raconte pas comment que c'est que je suis une grosse carpe avec les chiffres !
Incapable de raisonner, ni de faire une soustraction à la main (jamais compris ce qu'il fallait faire de cette foutue retenue) !! Mr. Green


Dernière édition par OneyedJack le Jeu 02 Fév, 12 19:38; édité 1 fois
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Quotidiennement, je me rappelle la femme qui m'a hurlé au visage : "Tu es tellement négatif, bordel ! La vie peut être belle !" Certes, certes, surtout avec un peu moins de hurlements. (C. Bukowski)
 
» Aalexandre
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 14496 Localisation: Bordeaux
Jeu 02 Fév, 12 19:08, Répondre en citant
on est de vieux schnocks c'est tout !

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» jeanba3000
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1779 Localisation: Paname
Jeu 02 Fév, 12 19:28, Répondre en citant
Salut les gens et Hoyas en particulier

Ce n'est pas parce qu'on ne me demande pas mon avis que je vais me priver de le donner :)

Bien écrire, c'est d'abord se faire comprendre, aisément, précisément, ce qui permet d'obtenir plus facilement des réponses pertinentes. Quand on cherche de l'aide, c'est très utile.

On peut considérer aussi que c'est respecter à la fois ce qu'on a à dire et par extension soi-même, mais également ceux à qui on s'adresse.

Enfin pour le forum, c'est le gage de résultats de recherche plus riches dans la base de données d'informations que représente l'ensemble des contributions.

PS : Hoyas, ton jeu de mots aurait pu être pire : Méat coule pas Mr. Green

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Il existe une malédiction qui dit : Puisses-tu vivre des moments passionnants
 
» OneyedJack
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 4437 Localisation: Lyon X Rousse
Jeu 02 Fév, 12 19:37, Répondre en citant
jeanba3000 a écrit:

PS : Hoyas, ton jeu de mots aurait pu être pire : Méat coule pas Mr. Green


Imo

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Quotidiennement, je me rappelle la femme qui m'a hurlé au visage : "Tu es tellement négatif, bordel ! La vie peut être belle !" Certes, certes, surtout avec un peu moins de hurlements. (C. Bukowski)
 
» Woui-Thon
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1219 Localisation: 44
Jeu 02 Fév, 12 20:08, Répondre en citant
troisieme type a écrit:
hoyas a écrit:
moi qui pensai faire un jeu de mots pour que vous soyez "cool"

Oui oui, en plus il est bien ton jeu de mots!

La version crade pour fin de banquets c'est "Méat coule pas" Arff, Arff

Ok je... Imo
 
» jeanba3000
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1779 Localisation: Paname
Jeu 02 Fév, 12 21:20, Répondre en citant
Banquets d'étudiants en médecine ? :)

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» guillaume31
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 9701 Localisation: Toulouse
Jeu 02 Fév, 12 21:30, Répondre en citant
Tiens resalut JC.

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» s-r-l
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 1380
Ven 03 Fév, 12 11:18, Répondre en citant
seshiru a écrit:
OK lé gas voux m'aver bien u . C qend maime nulle lor' taugraf, on riskerè deuh ce comprandr traut fassileumand . Jeux suit tros inqult alaure jeu neu caunèt pat lé (movéz) rézon pou'rlékelleh on n'a impauser lor'taugraf, si vout pouvyer maiclérez.

Effectivement, j'ai fais une faute à "est" au lieu de "es", bande de canailloux !



Il suffit de regarder l'histoire de l'orthographe et de la langue française, une petite recherche sur Google et zou, un petit extrait tiré de cette page ( http://bbouillon.free.fr/univ/hl/Fichiers/Cours/orthog.htm )

"Le principe au XVIIème siècle est qu'on ne doit pas changer les habitudes établies. A la fin du siècle, l'académicien Mézeray écrit encore, dans un projet pour le Dictionnaire de l'Académie de 1694 :

La Compagnie declare qu'elle desire suiure l'ancienne orthographe qui distingue les gents de lettres davec les ignorants et les simples femmes, et qu'il faut la maintenir par tout, hormis dans les mots ou un long et constant usage en aura introduit une contraire."


les simples femmes, c'est charmant , non ?
après, je ne confonds pas celui qui fait des fautes d'orthographe et le Kikoolol ( et le jour ou un Kikoolol s'intéressera à la photo , ce ne sera plus tout à fait un kikoolol )
et pour ça, il y a des sites très bien : zéros sociaux, face de plouc, doctissimo m'a tuer , j'en passe et des pires ...

et maintenant, je propose un peu de lecture distrayante au sujet des coquilles ... avec cette lettre de Sieur Vian à Maître Prévert .

Lettre au provéditeur-éditeur
sur un problème Quapital et quelques autres
Vive le docteur Faustroll
8 haha 82 E. P.

Comprenez-vous, monsieur, je ne suis pas de ceux qui éprouvent l’inepte besoin de penser qu’ils pensent avant que de commencer à. Aussi, c’est sans préavis qu’il m’est venu, subitement, dans mon bain comme Archimerdre, des résultats. Que je me sois trouvé à la minute précise en train de me passer les précieuses au savon (Cashmere Bouquet de Colgate ; le point peut avoir son importance un jour) a sans doute une part dans l’éblouissement qui m’atteignit soudain. Toujours est-il que la chose m’est apparue d’importance et propre à me hausser d’un cran dans votre estime: vous concevrez que nul travail, cette récompense en vue, n’eût paru d’intérêt suffisant pour retarder la mise en graphie de cette méditation.
Le problème est cette fois, monsieur, celui de la couille. (J’aurais pu dire celui de la coquille, mais je cède au goût du sensationnel, vous voyez, c’est un faible bien inoffensif.) De fait, il s’agit d’un problème de conchyliorchidologie (ou d’orchido-conchyliologie, qui me paraît, si plus orthodoxe, moins expéditif; donc, je garde le premier).
AXIOME

Retirez le Q de la coquille: vous avez la couille, et ceci constitue précisément une coquille.
Je laisse à cet axiome, monsieur, le soin de perforer lui-même, de son bec rotatif à insertions de patacarbure de wolfram, les épaisses membranes dont s’entoure, par mesure de prudence, votre entendement toujours actif. Et je vous assène, le souffle repris, ce corollaire fascinant:
Et ceci est vrai, que la coquille initiale soit une coquille de coquillage ou une coquille d’imprimerie, bien que la coquille obtenue en fin de réaction soit toujours (à moins de marée extrêmement violente) une coquille d’imprimerie en même temps qu’une couille imprimée.
Vous entrevoyez d’un coup, je suppose, les conséquences à peine croyables de cette découverte. La guerre est bien loin. Partons d’une coquille de coquillage, acarde ou ampullacée, bitestacée ou bivalve, bullée, caniculée ou cataphractée, chambrée, cloisonnée, cucullée… mais je ne vois pas l’intérêt de recopier dans son entier le dictionnaire analogique de Boissière. Bref, partons d’une coquille. La suppression du Q entraîne presque immédiatement la mutation du minéral inerte en un organe vivant et générateur. Et dans le cas d’une coquille initiale d’imprimeur, le résultat est encore plus spectaculaire, car la coquille en question est essence et abstraction, concept, être de raison, noumène. Le Q ôté permet le passage de l’essence à l’existence non seulement existante mais excitable et susceptible de prolongements.
J’aime à croire que parvenu à ce point, vous allez poser votre beau front dans votre main pour imiter l’homme de Rodin — vous conviendrez en passant de la nécessité d’une adéquation des positions aux fonctions, et que vous n’auriez pas l’idée de déféquer à plat ventre sauf caprice. Et vous vous demanderez, monsieur, d’abord, quel est le phénomène qui se produit. Y a-t-il transfert? Disparition? Mise en minorité? ou effacement derrière une partie plus importante, que le tout? Qui sait? Qui? Mais moi, naturellement sans quoi je ne vous écrirais pas. Je ne suis pas de ces brutes malavisées qui soulèvent les problèmes et les laissent retomber sauvagement sur la gueule de leur prochain. Tiens, pourtant, si, en voilà un autre qui me tracasse, et je vous le dis en passant, car le genre épistolaire permet plus de caprice et de primesaut que le genre oratoire ou dissertatif, lequel je ne me sens pas qualifié pour oser aborder ce jour. L’expression: mettre la dernière main n’implique-t-elle pas, selon vous, que l’une des deux mains — et laquelle — fut créée avant l’autre par le père Ubu? La dernière main est souvent la droite; mais d’aucuns sont-ils pas gauchers? Ainsi, de la dextre ou de la senestre, laquelle est la plus âgée? Gageons que ce problème va tenter Madame de Valsenestre à qui, en passant, vous voudrez bien présenter mes hommages. Et revenons à nos roustons.
Eh bien, monsieur, pour résoudre le mystère de l’absence du Q, nous disposons d’un moyen fécond et qui permet généralement de noyer sans douleur la poiscaille en remplaçant un mystère que l’on ne pénètre point par un mystère plus mou, c’est-à-dire non mystérieux et par conséquent inoffensif. C’est la “comparaison”, méthode pataphysique s’il en fût. A cet agent d’exécution puissant, nous donnerons l’outil qui lui manque, c’est-à-dire le terme de. Le jargon russe en l’espèce, qui sera notre étalon.
Vous le savez, monsieur, et si vous ne le savez pas, vous n’aurez jamais la sottise de le dire en public, il fut procédé en Russie, n’y a pas si longtemps que nos auteurs ne puissent s’en souvenir, à une réforme dite alphabétique, bien qu’en russe, cela ne se prononce point si facilement. Je vous le concède, cette réforme est à l’origine de la mort de Lénine, de la canonisation de sainte Bernadette et de quelques modifications structurales spécifiquement slaves apportées à un État de structure d’ailleurs imprécise; nous passerons sur les épiphénomènes mineurs pour n’en conserver que le plus important. La réforme en question supprimait trois des trente-six lettres alors en usage là-bas : le θ ou ‘fita, le v ou ‘izitsa et le й ou is’kratkoï. Vous me direz que le θ fut remplacé par le φ, le v par le и, bon. Mais le й, simplement, n’a point été mis au nombre des lettres. Il en est, évidemment, résulté une regrettable simplification de la langue russe imprimée (écrite à la main aussi, mais de toute façon on ne peut pas la lire). Et ce n’est pas parce que des caractères comme le e venaient du slavon qu’il leur fallait faire prendre la porte. Mais d’ores et déjà, vous voyez comment on peut supprimer le Q: il suffit d’un décret.
La question est de savoir ce que l’on a fait des lettres supprimées. Ne parlons même pas de celles à qui l’on en a substitué d’autres. Le problème est singulièrement précis:
Où a-t-on mis les is’kratkoï?

Vous vous doutez déjà de la suite. Et vous voyez l’origine de certaines rumeurs se découvrir à vos yeux émerveillés d’enfant sage.D’ailleurs, monsieur, peu importe. Peu importe que l’on ait, par le passé, mésusé des lettres ainsi frappées d’interdit. Sans vouloir faire planer le soupçon sur qui que ce soit, je sais bien où l’on risquerait d’en dénicher quelques muids. L’expression “lettre morte” n’est pas née de l’écume de la mer du même nom, vous le savez, monsieur. Les vérités les plus désagréables finissent par transpirer, comme l’eau orange d’un chorizo pendu par les pieds ou la sueur délicate d’un fragment d’Emmenthal qui tourne au translucide. Et les cimetières de lettres sont monnaie courante (sans que l’on ait jamais songé à chronométrer cette dernière, ce qui paraît inexcusable en un siècle sportif et ne permet point d’en préciser la vitesse). Nous n’avons pas accoutumé, me direz-vous, de remettre en cause le passé: je sais, et vous savez, que tout y est à refaire. Mais à bien y regarder, on est forcé de constater que c’est sans aucune originalité qu’a été résolu, de notre vivant ou presque, cet ardu problème de l’élimination en masse. Et cela continue. Avant que la merdecine ait eu l’idée de s’adjoindre des fi! syciens et des chie-mistes (ou cague-brouillard, comme disent les anglois) la peste apportait une ingénieuse solution. Et les destructions provoquées parmi la gent corbote et ratière par la chasse, vu l’absence de grenades et de rusées à tête chercheuse, n’étaient point telles que ces bestioles ne fussent à même de procéder hygiéniquement à l’enlèvement des charognes. Il restait les os, que l’on suçait et que l’on perçait pour jouer de la quenia, comme Gaston Leroux l’a soigneusement rapporté dans L’Épouse du Soleil. Bref, le professeur Yersin imagina de foutre une canule au cul des poux, et vainquit la peste. Le cancer fait des progrès, mais il abêtit, et déprive le frappé du contact de ses semblables — ou plutôt de ses différents — si utile pourtant. Sur quoi l’Allemagne redécouvre le camp de concentration déjà utilisé avant et ailleurs (le premier qui l’a inventé, levez le doigt). Le principe était bon: c’est celui du couvent. Mais si l’on sait où ça mène, l’on se refuse à voir où cela pourrait mener.
Vous avez déjà compris qu’en ce moment, loin de m’égarer, j’arrive à la proposition ferme, concrète et positive. Vous avez vu que, loin de lamenter le révolu, je suggère simplement que l’on améliore. Vous sentez, avec votre grand nez, que si le sort des prisonniers d’autrefois m’indiffère, c’est que la pataphysique va toujours de l’avant puisqu’elle est immobile dans le temps et que le temps, lui, est rétrograde par définition, puisque l’on nomme “direct” celui des aiguilles d’une montre. Et vous voyez que je suis en train de poser les bases du camp de concentration pataphysique, qui est celui de l’avenir.
Grosso modo, une Thélème. Mais une Thélème obligatoire. Une Thélème où tout serait libre, sauf la liberté. Il s’agit bien en l’espèce de cette exception exceptionnelle à laquelle se réfère Le Livre. Un lieu où l’on serait contraint de ne pas s’éloigner du bonheur.
Outre que le rendement des divers travaux que l’on pourrait ainsi faire exécuter librement aux détenus serait excellent — mais sachez que cette considération économique n’a pas un instant pesé sur notre choix plus ni moins que son contraire — le camp de concentration paradisiaque satisferait la tendance religieuse profonde qui sommeille au cœur de tout un tas d’individus non satisfaits de leur vie terrestre — et vous concevez qu’un prisonnier a des raisons de ne pas l’être. Il s’y pourrait, naturellement, faire du vélocipède. Vous pensez bien. Je ne développe pas les mille avantages du projet: je me borne à vous dire que, me désintéressant totalement du sort des is’kratkoï, je propose, par la présente, à votre excellence d’accumuler les Q des coquilles dans les camps ainsi com-binés qui prendraient par exemple le nom de camps de cul-centration, et de récupérer outre les coquilles résultantes et régénérées, les bûmes créées de la sorte à partir de rien, ce qui est quelque chose.
Vous ne serez pas sans remarquer que la réaction qui s’établit est assez analogue à celle qui se produirait, selon eux, dans ces breeders autotrophes où se fabrique une espèce de plutonium. Vous prenez la coquille, lui retirez le Q que vous enfermez en liberté, vous obtenez la couille et une nouvelle coquille, et ainsi de suite jusqu’à neuf heures vingt, où un ange passe. Je passe à mon tour sur l’émission de rayons bêta concomitante, d’une part parce qu’elle n’a pas lieu, d’autre part parce que cela ne regarde personne. Que le Q fût en fin de compte bien traité m’importait avant tout, du point de vue moral et parce qu’il est séant de ne point porter atteinte, sauf si l’on se nomme le P. U., à l’intégrité de quelque être que ce soit, (excepté le militaire) vu qu’il peut pêcher à la ligne, boire de l’alcool et s’abonner au Chasseur français, ou les trois. Du moins, c’est une des choses que l’on peut dire, et comme elle diffère de tout ce que l’on pourrait dire d’autre, il me semble qu’elle a sa place ici.



Cahier n° 19 du Collège de Pataphysique
(4 clinamen 82 =26 mars 1955)
 
» ess_n
Voir le profil de l'utilisateur Messages: 2024 Localisation: a gche du voisin de dte
Lun 06 Fév, 12 23:13, Répondre en citant
bonjour Hoyas

Pour rebondir sur ce débat intéressant, je ne peux qu'approuver l'importance de l'orthographe, de la syntaxe grammaticale et tout le toutim.

Mais, Jérôme et n'y vois aucune agression ici, j'ai remarqué une certaine "fierté" d'être nul en maths notamment chez mes collègues de Français (les profs donc). Cela m'attriste, moi qui en est tellement bouffé et aimé...

Les maths ne sont pas que des chiffres loin de là (et d'ailleurs en étant mauvaise langue : laissons cela aux comptables), elles peuvent être tout aussi importantes que l'écriture. Ne pas comprendre les pourcentages par exemple est problématique et peut apporter bien des incompréhensions.

Exemple : je veux me la jouer réac, j'annonce donc que 95% des cocainomanes ont commencé par fumer de l'herbe. Et hop le tour est joué; l'individu lambda va faire un raccourci fumeur de hasch = cocainomane. Tout en étant juste, il manque cependant une donnée importante: seulement moins d'1% des consommateurs de haschich finissent pas être cocainomane (exemple tiré du livre plus vite que son nombre)

Voilà tout ce blabla pour pas grand chose j'avais envie de taper sur le clavier ce soir.

PS On peut être un grand matheux et un bon littéraire : B. Vian, Lewis Caroll, Bobby Lapointe etc.

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